Sylvie Courvoisier "Amalthea" quartet

Dans sa critique du concert du groupe au JazzFest Berlin l'année dernière, All About Jazz a déclaré : « Le quatuor a laissé libre cours à l'élan propulsif de Courvoisier sans sacrifier la complexité et la prise de risque qui rendent son travail si captivant. Le jeu de Brennan comprenait des unissons, des solos de notes étincelantes ancrées dans un son plus grave, ou des effets électroniques subtils de modulation de hauteur. Morgan et Weiss se sont harmonisés à la fois dans une pulsation jazzy et une mesure discontinue. Mais Courvoisier est restée un point central captivant, déployant des soupirs de piano frottés, des coups de poltergeist et des crashs flamboyants aux côtés de passages d'une émotion stupéfiante. »

En plus d'interpréter la musique de compositeurs allant de Stravinsky à Zorn, Courvoisier dirige un trio de jazz de longue date et joue en duo avec des sommités telles que Wadada Leo Smith et Mary Halvorson. Brennan, en plus d'enregistrer sous son propre nom, a travaillé avec des personnalités telles que Vijay Iyer et Michael Formanek. Morgan est l'un des bassistes les plus demandés du jazz progressif, apprécié par des artistes tels que Bill Frisell et Tyshawn Sorey. Autre virtuose de la scène new-yorkaise, Weiss dirige ses propres groupes (du trio au grand ensemble) et collabore avec des pairs tels que Miles Okazaki et Rez Abbasi. Bien que la formation piano, vibraphone, basse et batterie soit familière aux amateurs de jazz depuis l'époque du Modern Jazz Quartet, Courvoisier et ses collègues de ce quatuor exploreront de nouvelles possibilités en matière de richesse texturale et harmonique. Cela se reflète dans le nom du groupe, Amalthea, inspiré du nom d'une des lunes de Jupiter (un objet rare qui rayonne plus d'énergie qu'il n'en reçoit du Soleil) ainsi que du nom de la mère nourricière de Zeus, une figure associée à la corne d'abondance. — Bradley Bambarger