Adjoko
Origine : France - Togo
Avec Adjoko, Laura Prince livre un album intime et vibrant, à la croisée du jazz, de la soul et des chants traditionnels africains. Fruit d'une immersion au Togo, ce second opus explore la quête des origines et la transmission.
Line-up
Laura Prince (chant) - Carl Henri Morisset (piano) - Abdoulaye Kouyaté (guitare) - Armel Goa Bi (basse) - Yaroldy Abreu Robles (percussions) - Agata Johnson (choeurs)
Artistes
Distinctions


À propos
Née d'un père Togolais et d'une mère française, Laura baigne dès l'enfance dans un univers aux milles couleurs du métissage, aux milles sonorités mêlées de musique classique et de musiques africaines, grâce à ses parents mélomanes.
Après un premier album "Peace of Mine" très remarqué pour lequel elle a été désignée "la révélation jazz vocal de l’année" par Jazz Magazine, Laura Prince prépare un nouvel album "Adjoko", issu des milles couleurs du métissage, des milles sonorités mêlées de musiques africaines et occidentales dans lequel Laura a baigné dès son enfance au Togo.
“A travers cet album, confie-t-elle, je pars à la rencontre de mes ancêtres, de mon héritage familial, historique et musical. Ce second opus, c’est la continuité logique du
premier, tel un parcours initiatique. Celui où l’âme me commande de fouler cette terre vivante dont je suis l’enfant, pour honorer la tradition, la faire perdurer, et enfin me
laisser porter par la mélopée des vagues venues de l’océan atlantique.”
“Qui suis-je ?” est l’interrogation centrale posée par ce projet, car elle questionne les origines et le parcours de Laura Prince…
Avec ADJOKO, Laura Prince livre un album intime et vibrant, à la croisée du jazz, de la soul et des chants traditionnels africains. Fruit d'une immersion au Togo, ce second opus explore la quête des origines et la transmission. Adjoko, son prénom togolais, devient un symbole identitaire fort, résonnant aussi comme un hommage à Mary Prince, figure de l’émancipation. Une traversée musicale entre mémoire, liberté et modernité.
Ce retour aux sources l'emmène sur les rives de son village familial, au cœur des traditions ouest-africaines, où les cérémonies vaudou, le tintement rituel des cloches et les chants des initiés lui inspirent un album à la mémoire de son peuple.
Entourée de ses musiciens, Laura Prince chante avec son âme, livrant un ensemble de sons métissés, rythmés par les percussions traditionnelles.
Un voyage introspectif vers ses racines, où l'on navigue avec bonheur, enveloppé par le velours de sa voix.
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Espace presse

TOGO : LAURA PRINCE, UNE NOUVELLE MIRIAM MAKEBA EST NÉE Agbodrafo est un bourg du Togo, situé sur la côte atlantique, à 20 km à l’Est de la capitale Lomé. Le village fut surnommé « Porto Seguro » par les Portugais, et il fut l’un des principaux ports d’envoi des esclaves vers les Amériques. La « Maison Wood », ancienne demeure d’un négrier écossais, John Henry Wood, au 19ème siècle, et aujourd’hui musée-mémoire, témoigne de ce passé. Laura Prince possède des racines familiales au Togo, et plus précisément à Agbodrafo comme elle nous l’apprend, et elle nous offre ici l’album, très réussi, de son retour aux sources. Elle y chante en anglais dans un style jazzy soft accompagnée d’un bien agréable piano, en français parfois, mais surtout en Ewé sans doute qui est la langue de la région, elle intègre aussi des pièces traditionnelles togolaises uniquement instrumentales, et ce patchwork de styles et de langues est le reflet de sa propre multi-culturalité. Et c’est dans ces chansons qu’elle chante dans sa langue-racine, même si nous ne comprenons pas un seul mot, que l’artiste excelle. L’écoutant, nous pensons à Miriam Makeba, première artiste africaine à avoir connu un succès international. A Angélique Kidjo aussi, qui partage cette même fierté de ses racines. Il y a chez Laura Prince la même authenticité, la même originalité aussi, que chez ses célèbres aînées : car la musique de Laura Prince ne ressemble à rien de ce que nous connaissons déjà. C’est la musique de Laura Prince. Quand elle chante dans sa langue, et sur des rythmes de son pays. Et ceci est la marque des grands artistes. Une nouvelle Miriam Makeba est née, très loin de l’Afrique du Sud, entre la côte togolaise et un coin de France…

“ADJOKO”, suite logique de Peace of Mine (premier album), peut être et doit être compris comme une démarche initiatique qui trouve son aboutissement dans des notes musicales marinées et surtout bénies dans l’ancestralité. Un disque qui libère son auteur de la question existentielle du ” qui suis-je “, pour nous présenter une artiste musicienne épanouie, qui délivre une œuvre à la fois envoûtante et réjouissante, dans laquelle chaque note respire et porte la marque de son héritage.

CD DU MOIS

COUP DE COEUR PARIS MOVE Sur ce très bel album, 13 morceaux d’un jazz chaleureux et intimiste entre le jazz, la soul et les chants traditionnels. Son premier album, Peace of Mine avait été très remarqué… Celui-ci laissera une marque encore plus profonde dans le world jazz.

LE CHOIX MUSICAL DE RFI « Je veux aller au Togo », chante la voix charismatique de Laura Prince. L'artiste s'est rendue au pays de son père, sur les traces de ses ancêtres, d'où elle revient avec son deuxième album Adjoko, un album à son image. Voire à son nom, car Adjoko est également le prénom togolais de Laura Prince. Une véritable carte de visite pour cette artiste en quête de soi et de ses racines en Afrique de l'Ouest. Cette artiste engagée, aux multiples styles et langues, a parcouru du chemin entre son Togo paternel et sa France maternelle. Et a trouvé sa voie, quelque part entre Ray Charles et Chopin, musique classique, country et jazz du côté de son père et la chanson française – Charles Aznavour, Jacques Brel, Edith Piaf – du côté de sa mère, le tout relevé par la salsa de la Cubaine Celia Cruz et l’afrobeat du Nigérian Fela Kuti. Son premier album Peace of Mine – « à la recherche de paix intérieure » en français – sort en 2021. Elle s'intéresse de plus en plus à l'histoire du continent noir, aux luttes pour les droits civiques et enregistre son deuxième album Adjoko, au Bénin, à Ouidah. C'est d'ailleurs une histoire vraie qui donne son nom à l'une des chansons « Mary Prince ». L'histoire d'une esclave antillaise, née à la fin du 18e siècle, revendue de maître en maître avant d'atterrir en Angleterre où elle réussit à s'affranchir et à raconter son histoire dans un livre paru en 1831. Premier témoignage d'une esclave auquel la voix soul de Laura Prince rend un hommage vibrant, teinté de jazz « à sa manière », comme elle dit. Pour Laura Prince, chant africain rime parfaitement avec jazz américain. Notamment sur le titre « Agbadja », qui fait le grand écart entre le jazz et une danse traditionnelle pratiquée dans des cérémonies vaudou. Une démarche qui prend tout son sens aux yeux de cette artiste sensible et engagée jusqu'au bout.